Juin, c’est le mois des mariages, alors Sophie Boudarel nous a proposé d’écrire un article sur nos blogs généalogiques, avec la consigne suivante :
Vous êtes en possession d’une photo de mariage, d’un faire-part ou d’un menu ? Présentez le. Profitez-en pour vérifier que toutes les recherches sur les mariés sont à jour et contez leur histoire.[divider_line]
Je viens de recevoir d’un cousin germain de maman la photo du mariage de ses parents, Arsène Reau et Sylvie Métivier, le 14 septembre 1929. Fred Coussay m’avait la semaine précédente envoyé l’acte de mariage, récupéré aux Archives Départementales de la Vienne, et j’y avais appris que mon grand père, Achille Reau, était le témoin de son frère cadet, Arsène.
Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps, voici la photo de la noce, prise à la Brissonnerie, sur la commune d’Ayron, et qui en 1929 était le domicile des parents du marié.
On est en 1929, et les coiffes commencent à disparaître, il n’y en a plus que trois sur cette photo. Et puisqu’on parle coiffe et mariage, avant d’aller plus loin, voici la coiffe de mariage de mon arrière grand mère Clémentine Pelletier, qui sur la photo est la mère du marié, donc à gauche de lui sur votre écran.
Je ne sais pas s’il y a une photo de mariage de Clémentine et François, qui se sont mariés en 1903, il faudra que je demande dans la famille.
Ce samedi 14 septembre 1929, à 10 heures du matin, il y a foule dans la petite mairie d’Ayron. Monsieur le maire Ernest Archaing y célèbre le mariage d’Arsène Reau, domicilié à la Brissonerie sur cette commune, et de Sylvie Métivier, née dans la commune de Vasles, mais dont le père Victor est né à Chalandray, juste à quelques kilomètres. On est venu de loin pour le mariage. Le frère du marié, Achille Reau, mon grand père, qui est le témoin d’Arsène, est venu de Saumur avec son épouse Marie Rose et ses deux filles, Françoise et Monique.
A la sortie de la mairie, la noce se dirige à pied vers l’église d’Ayron, toute proche, pour la cérémonie religieuse. Il ne doit pas être loin de midi quand le cortège sort de l’église, bien fraîche, et part pour la Brissonnerie, où la fête va avoir lieu. Selon l’Avenir du Poitou, il fait très chaud en cette mi septembre, moins certes qu’en 1928 où la canicule a sévi tout l’été. Néanmoins, le soleil est au zénith, et c’est probablement sous une température de 30° que la noce va parcourir les 5 kilomètres à travers la campagne. J’imagine que tout le monde est venu avec sa charrette, les voitures automobiles étaient probablement encore bien rares dans la région à cette époque.
Le décor est posé. Un peu de patience, je vous raconterai ce que j’ai reconstitué à partir de la photo dans mon prochain article.
[Arsène_Reau]