Il est revenu, le temps des bilans en tout genre. Et si cette année, je faisais parler les statistiques pour faire le point sur mes recherches généalogiques, avec un brin d’humour et de mauvaise foi ?
J’ai installé Heredis sur mon ordinateur le 31 décembre 2008, quelques jours après le décès de Christiane, qui a été chez moi l’élément déclencheur, et j’ai commencé à y saisir quelques informations déjà connues, collectées principalement par mon père et ma sœur.
A ce jour, j’ai retrouvé 1308 ancêtres à mes enfants – 1310 si on ajoute leur père et leur mère – sur 21 générations. Soit globalement une ascendance complète à 3,87% sur les 21 générations en question. Sérieusement ? oui, les chiffres sont là pour le prouver …
Rappelons à ma décharge que je n’ai toujours pas pu remonter la branche paternelle de mon mari au delà de ses arrières-grands-parents, génération 5, Ivan Snejkovsky et Alexandra Kapelchuk, dans la région de Kiev. Ça met sérieusement à mal mes statistiques. Si on y ajoute le fait qu’à part pour ma branche maternelle, totalement poitevine, aucun des trois autres grands parents de mes enfants n’a une ascendance purement française après la génération 6, je trouve que je m’en sors plutôt pas mal.
Je fais donc en théorie de la généalogie depuis 10 ans ….. 1310 ancêtres en 10 ans, mais combien en 2018 ?
Pour le savoir, j’ai utilisé la fonction Recherche intelligente d’Heredis, et j’ai récupéré sur chacune des dix dernières années le nombre de fiches de sosa créées, pour chacun des quatre grands parents de mes enfants.
Les résultats bruts sont surprenants et riches d’enseignements sur ma pratique de la généalogie.
Moi qui croyais faire de la généalogie depuis 10 ans, je n’ai vraiment commencé à rassembler des données que depuis 2012. Chouette, ça fait de moi une jeune généalogiste non ? Du moins, ça fait de moi une généalogiste encore en phase d’apprentissage …. Voilà qui va calmer mon ego ….
Donc, en 2012, j’ai commencé sérieusement la généalogie, et j’ai remonté les branches faciles : le Poitou, avec les bases de données abondantes du Cercle Généalogique du Poitou et du Cercle Généalogique des Deux Sèvres, la lignée Pelletier de Chambure, très documentée, dans la branche Karcher, et la lignée Billard principalement sur le Tarn et l’Algérie. 687 Sosa ajoutés dans un arbre qui en compte environ 1300, on peut dire que les fondations de mes recherches datent de 2012, puis 2013.
Quant à 2018, au vu de cette statistique, c’est quasiment le néant dans l’avancée de mon arbre : je n’ai « déterré » que 49 nouveaux ancêtres cette année. Mais qu’ai-je donc fait de toutes ces heures passées sur les registres, sur mon logiciel, sur des tableaux Excel, pour n’avoir trouvé que 49 nouveaux ancêtres ? Le ratio heures passées/résultat n’est pas au top en 2018 …
Ah, les statistiques, les chiffres, et la rapidité avec laquelle on peut les manipuler pour leur faire dire n’importe quoi. Après tout ce graphique est parlant, non, en 2018 sur le plan de la généalogie, soit je n’ai rien fichu, soit j’ai totalement perdu mon temps, soit je suis totalement incompétente …..
Disons que la vérité est ailleurs, et que faire sa généalogie ne se résume pas à ajouter des noms aux branches d’un arbre. En savoir plus sur eux, sur leur famille, leurs collatéraux, l’époque où ils ont vécu, voilà ce qui est maintenant l’essentiel de mes recherches.
Alors oublions 2018, ses chiffres calamiteux, ses problèmes dont on ne voit pas le bout, dans ma famille et ailleurs dans le monde, et tournons nous avec confiance – euh, vraiment ? – vers 2019 et les objectifs que je me fixe en matière de généalogie.
Mes bonnes résolutions personnelles, je vous en ferai grâce – je crois que moi aussi je vais m’en faire grâce …
Mes objectifs en généalogie pour 2019
- Participer au Challenge AZ, sur mon blog, et s’ils refont l’expérience, avec le Cercle Généalogique du Poitou, le Cercle Généalogique des Deux Sèvres, et pourquoi pas GE86. Le thème que j’ai décidé de prendre va conduire mes recherches pendant toute cette année.
- Participer les 7 et 8 juin 2019 à THE Genealogy Show, à Birmingham, et vous en rapporter des impressions, des photos, des articles de blog. Et y écouter les conférences de Judy Russell, Blaine Bettinger, Sophie Boudarel, et bien d’autres.
- Participer du 24 au 26 octobre 2019 à RootsTech London pour profiter de l’ambiance et de l’émulation de RootsTech sans les douze heures d’avion.
- Publier au moins 60 billets de blog – ne fuyez pas tout de suite ….
- Finir les fiches des poilus de Vouillé tombés en 1915 et 1916, et faire les cartographies des trois premières années de guerre
- Me rendre en archives au moins une fois par mois
- Traiter totalement au moins un acte notarié par semaine – via transcription ou autrement, comme je vous l’ai expliqué recemment dans un article en réponse à celui de Sophie Boudarel ….
Ambitieuse, moi ?
On se retrouve l’année prochaine, je vous souhaite à tous un joyeux réveillon 2018 et une très bonne année 2019.