Aucun thème précis pour cette nouvelle participation du blog au Challenge AZ initié par Sophie Boudarel, de la Gazette des ancêtres, juste une promenade à la rencontre de personnes ou d’anecdotes rencontrées au cours de mes recherches
Il y a longtemps que j’ai envie de vous parler de Jules Philippe Rousset, le cousin germain de Marie Jung, l’arrière arrière grand mère de mes enfants. Jules devait tenir une place importante dans la vie – dans le cœur – de Marie, car dans son album photos elle a quatre portraits de lui, à différentes périodes de sa vie.
Et pourtant, parler de Jules, c’est difficile, parce qu’il appartient à un milieu de pigeon-voyageurs, ou plutôt de commis de l’état, qui changent de résidence régulièrement, dans toute la France, au gré des mutations et des avancements. Jules, comme son père et son grand-père avant lui, est fonctionnaire de l’enregistrement, un des domaines des services fiscaux.
Je vous propose de vous raconter comment j’ai mis la main sur les différents éléments que j’ai reconstitués, depuis juin 2016 à ces derniers jours, avant de faire un portrait de lui.
A la recherche de Jules Philippe Rousset
Voici dans l’ordre où je les ai découverts, l’un après l’autre, les différents éléments de la vie de Jules.
- En janvier 1906, Jules et sa femme sont mentionnés sur le faire part de décès de Marie Jeanne Jung sa cousine germaine – dans nos papiers de famille – mais sans indication ni de sa profession, ni de son domicile, ni même de leur degré de parenté, découvert bien plus tard.
- En janvier 1902, Jules est mentionné sur le faire-part de décès de son cousin germain Maurice Pelletier de Chambure, fils de Denis Daniel Pelletier de Chambure, mentionné dans une monographie de la famille Pelletier de Chambure. Il est indiqué que Jules est conservateur des hypothèques à Valognes, dans la Manche. La Manche, dont les archives ont subies de grosses pertes lors de la seconde guerre mondiale, et qui n’a pas non plus de recensements disponibles.
- Le 15 juin 1872, à Chalamont dans l’Ain, Philippe Jules Rousset opte pour la nationalité française. Sa sœur Jeanne Louise Ernestine Rousset, née à Wissembourg, assistée de sa mère, opte elle aussi pour la nationalité française. Ces options sont listées sur le Bulletin des lois n°164, page 2259.
- La déclaration d’option me permet de trouver la naissance de Jules, le 2 décembre 1846 à Barr, dans le Bas-Rhin, déclarée par son père, Philippe Joseph Rousset, en présence de deux témoins, Chrétien Daniel Jung, conducteur de travaux, son oncle par alliance, époux de Louise Arnoldine Pelletier de Chambure, soeur de sa mère, Marie Fanny Pelletier de Chambure, et Denis Daniel Ernest Pelletier de Chambure, élève de l’école militaire, frère de sa mère. C’est le seul acte d’état civil le concernant directement que j’avais retrouvé pour lui avant octobre 2020.
- Grâce également à l’option pour la nationalité française, je sais que Jules, sa mère et sa sœur habitent Chalamont en juin 1872. Je les ai donc cherchés et trouvés dans le recensement de cette ville de l’Ain. Jules est receveur – de l’enregistrement – chef de la famille, il a 25 ans et vit avec sa mère, veuve, et sa sœur, née à Wissembourg. La famille n’est plus présente dans le recensement de 1876 de Chalamont.
Quelques années passent sans que je puisse aller plus loin. Puis Filae met en ligne l’indexation d’une partie des registres d’état-civil français du 19ème siècle, et ma quête de Jules peut reprendre.
- Le 8 mars 1875, Jules et sa mère sont présents au mariage de Jeanne Rousset – leur soeur et fille – retrouvé grâce à Filae. Jeanne épouse Edouard Catrix à Saint-Sauveur-enPuisaye, dans l’Yonne. Jules y est receveur de l’enregistrement. Le recensement de 1876 n’est pas en ligne, impossible de savoir si Jules y habitait encore.
- Le 7 septembre 1886, Marie Fanny Pelletier de Chambure, la mère de Jules, décède à Prémontré, petit village de l’Aisne proche de Soissons. Marie Fanny est domiciliée à Soissons. Son fils Jules, sous-directeur de l’enregistrement, 39 ans, déclare le décès. L’acte est retranscrit également le 21 septembre 1886 dans l’état civil de Soissons, sans plus de renseignement. Et bien sûr, les recensements de Soissons et de Prémontré ne sont pas en ligne, probablement détruits, comme tant de documents dans l’Aisne. Impossible également d’accéder à la déclaration de succession de Marie Fanny sans un déplacement aux archives de l’Aisne.
- Le 24 septembre 1889, Jules – 42 ans, sous inspecteur de l’enregistrement et des domaines – déclare la naissance de son fils Jacques André Rousset, né de son légitime mariage avec Mathilde Constance Joly de Brésillon, 33 ans. Il habite au 2 rue des Pieds Déchaux à Soissons. Où et quand le couple s’est-il marié ? Je ne trouve aucun indice dans aucune base de données en ligne. Je retrace l’arbre de Mathilde, grâce à son nom tellement plus original que Rousset, et découvre que ses grands parents paternels vivent dans les Yvelines, dans l’Ouest de PAris, et que son père Augustin Joly de Brésillon, né à Saint-Germain-en-Laye, mort à Versailles, a eu une vie professionnelle importante en Algérie, où il semble avoir vécu pendant de longues années. Mais Mathilde ne semble pas s’être mariée en Algérie si j’en crois les Archives Nationales d’Outre Mer.
Et à nouveau plus rien … J’ai bien retrouvé le mariage des parents de Jules, à Barr, Bas-Rhin, le 21 février 1846, la naissance de Jeanne le 11 mars 1852 à Wissembourg, Bas-Rhin, le décès du père à Neufchateau, dans les Vosges, le 18 juillet 1869.
Mais je ne retrouvais ni mariage pour Jules et Mathilde, ni autre recensement.
A partir de 1935, Mathilde, veuve, et son fils André habitaient au Vésinet, où habitait également sa belle-soeur Jeanne épouse Catrix.
Mais rien d’autre …
J’avais contacté par mail le SAEF – les archives des administrations fiscales – , espérant obtenir le dossier professionnel de Jules, mais la réponse avait été négative ….
Pour pouvoir vous parler de Jules, j’ai repris dernièrement le fil de mes recherches. J’ai lu sur Geneanet qu’Augustin Joly de Brésillon était décédé à Versailles le 10 janvier 1910, et j’ai cherché sa déclaration de succession, en ligne sur le site des archives des Yvelines.
Le 30 mars 1910, la déclaration de succession d’Augustin Joly de Brézillon, le beau-père de Jules, est enregistrée. Il y est indiqué que Mathilde, son mari et leur fils unique vivent à Abbeville, au 40 rue de Dieu. Mais où diable se situe cette rue, que je ne retrouve nulle part ? Il n’empêche qu’Abbeville est une nouvelle étape dans ma recherche.
J’ai recontacté le SAEF, en leur demandant s’il existait un dossier pour Jules Philippe Rousset, ou pour son père Philippe Joseph Rousset. Et là, par miracle, le dossier de Philippe Jules Rousset a été retrouvé, a été scanné et m’a été envoyé. Un dossier qui tient du coffre au trésor, puisqu’il décrit toutes les étapes de la carrière de Jules, m’en procure une description physique, m’indique son niveau de fortune, certains traits de son caractère, et la date de son mariage.
La date, le 1er décembre 1888, mais pas le lieu.
Qu’importe. Première étape, Soissons, où Jules habite . Le mariage n’y est pas célébré et le registre des publications de mariage n’est pas en ligne. Crochet par les ANOM, pour vérifier si je ne trouve pas de mariage à Constantine, mais non. Retour en métropole, en Seine-et-Oise, où habite la famille paternelle de Mathilde et où j’écume les tables décennales des communes autour du Vésinet, Port-Marly, et Saint-Germain-en-Laye.
Et c’est là enfin que je trouve l’acte de mariage – non indexé sur Filae – de Philippe Jules Rousset et Mathilde Joly de Brésillon, le 1er décembre 1888, à Saint Germain en Laye, en présence des parents de l’épouse, et de la soeur de l’époux.
Galvanisée par ces succès, je retourne farfouiller dans les archives de la Somme, où je trouve en ligne la liste électorale d’Abbeville en 1910. Jules y figure, cette fois ci il serait domicilié à « Ledieux ».
Quelques heures plus tard, je mets la main sur le recensement de la famille de Jules Philippe Rousset, au 40 rue Ledien à Abbeville, en 1911.
La dernière étape concerne le décès de Jules. J’avais trouvé sur Gallica la reversion de pension reçue par Mathilde, avec effet au 3 janvier 1914.
Malheureusement, les tables et actes d’Abbeville ne sont pas en ligne après 1893. Mais les archives municipales d’Abbeville, contactées par mail, m’ont envoyé presque par retour de mail l’acte de décès de Jules, le 2 janvier 1914, à son domicile, à l’âge de 67 ans et 1 mois.
Un portrait de Philippe Jules Rousset
C’est en Alsace, dans la petite ville de Barr, que commence la vie de Jules. Il nait le 2 décembre 1846 au 26 rue de la Lime, au domicile de ses parents, Philippe Joseph Rousset, receveur de l’enregistrement et des domaines, 40 ans, et Marie Fanny Pelletier de Chambure, 21 ans. La rue de la Lime a changé de nom entre 1856 et 1861 et porte désormais le nom de rue du docteur Stultzer. La maison dans laquelle Jules est né a été remplacée par une construction plus récente, des années 1870.
Philippe Rousset et Marie Fanny Pelletier de Chambure se sont mariés au début de l’année, le 21 février 1846. L’époux a quasiment le double de l’âge de la promise, et ils sont de religion différente. Philippe Joseph Rousset est catholique, Marie Fanny Pelletier de Chambure est protestante.
Les parents de l’époux, Charles Philippe Rousset et Jeanne Marguerite Harpin, vivent à Colmar, où Charles Rousset est directeur des domaines pour le département du Haut-Rhin, chevalier de la légion d’honneur.
La mère de la jeune épouse, Jeanne Arnoldine Donker van der Hoff, vit depuis quelques années à Barr, probablement depuis le décès de son mari Alexandre Pelletier de Chambure. Elle y occupe la fonction de directrice des postes de Barr. En mariant Fanny, la plus jeune de ses enfants, elle marie aussi la dernière de ses trois filles, un des buts des mères de famille de la bonne bourgeoisie à cette époque.
L’époux, Philippe Joseph Rousset, est fonctionnaire au sein de l’administration de l’Enregistrement, une des branches des services fiscaux, comme son père l’a été avant lui, comme son fils va ensuite l’être. Au gré de ses nominations successives et de son avancement, il emmène sa famille de ville en ville.
Entre 1846 et 1851, la famille Rousset quitte Barr pour Wissembourg, dans le nord du département du Bas-Rhin. C’est là qu’ils habitent lors du recensement de 1851, sans précision de l’adresse.
L’année suivante, le 11 mars 1852, une fille, Jeanne Louis Ernestine, vient agrandir la famille.
Lors des recensements de 1856 et 1861, la famille habite toujours à Wissembourg, Philippe Joseph Rousset est toujours Receveur de l’Enregistrement. En 1861 néanmoins, Jules, qui a 15 ans, n’est plus mentionné dans le recensement. Sans doute est il pensionnaire dans un lycée, peut-être à Strasbourg.
Entre 1861 et 1869, Philippe Joseph reçoit enfin une promotion qui s’était fait attendre. Il devient conservateur des hypothèques, et la famille déménage à Neufchateau, sous-préfecture des Vosges.
Le 18 juillet 1869, il y meurt à 63 ans. C’est désormais son fils Jules, 23 ans, qui devient chef de famille et doit s’occuper de sa mère et de sa sœur.
Depuis le 20 décembre 1867, Jules est surnuméraire de la Direction de l’Enregistrement. Cela signifie qu’après des études poussées, le baccalauréat ès lettres bien sûr, peut-être une année de droit, et obligatoirement une année au moins de travail chez un avoué ou un notaire, il est désormais candidat à un poste de receveur, admis à travailler gratuitement dans l’administration pour y apprendre les différents aspects de sa future carrière. Pour postuler à cette « fonction » il a dû également fournir un certificat précisant sa situation militaire et rédiger une pétition d’emploi, c’est à dire une lettre de motivation, en présence du directeur qui a contresigné cette lettre, assurant ainsi l’administration de la belle écriture et de la bonne orthographe du candidat. Il a aussi dû remettre une attestation de bonne vie et moeurs, et démontrer par un certificat ou un acte authentique qu’il dispose d’un niveau de revenu suffisant pour vivre tout en travaillant gratuitement pour l’administration des Domaines, et pour fournir un cautionnement de 3000 francs quand il aura réussi le concours de receveur, qu’il va préparer pendant sa période de surnumérariat.
Les dossiers de carrière de son père et surtout de son grand père, qui fut Directeur des Domaines du Haut Rhin en fin de carrière, ont dû faciliter la candidature de Jules. Il a ensuite passé un concours de recrutement, dont le programme est large, si on en croit le Manuel du surnuméraire. Epreuves écrites, épreuves orales, le concours qui permet de travailler gratuitement tout en se préparant au concours de receveur n’est déjà pas une sinécure.
Jules est nommé surnuméraire le 20 décembre 1867, date probable de sa réussite au concours. Il commence à travailler le 1er janvier 1868, dans une ville non précisée. Au quotidien, il remplit principalement ces tableaux de l’enregistrement que les généalogistes connaissent si bien, et effectue toutes les tâches administratives que lui confie le receveur de l’enregistrement dont il dépend.
En juin 1871, alors que la Prusse, devenue l’Empire allemand – le Deuxième Reich – à Versailles le 18 janvier 1871, vient d’annexer l’Alsace où Jules et sa soeur sont nés, Jules passe le concours de receveur, et il est reçu le 5 juin 1871. A partir du 12 juillet 1871, il appartient désormais à la direction générale de l’Enregistrement, où il va faire carrière.
Le 15 juillet 1871, il se rend chez le photographe de Bourg-en-Bresse pour y faire faire son portrait, dont il envoie un exemplaire à sa cousine Marie Jeanne, avec la dédicace suivante : « A ma cousine, son cousin Jules Rousset – 15 juillet 1871 ».
Installé avec sa mère et sa soeur à Chalamont, dans l’Ain, receveur de l’Enregistrement , c’est là qu’il opte le 15 juin 1872 pour la nationalité française. Jules n’a pas de vraie attache familiale avec l’Alsace, il y est né par hasard de parents non alsaciens, contrairement à sa cousine germaine Marie Jeanne Jung, dont le père appartient à une famille strasbourgeoise depuis au moins le 18ème siècle, et qui va épouser le 9 avril 1872 à Colmar Jules Constantin Karcher, issu lui aussi d’une famille implantée autour de Colmar depuis au moins la guerre de 7 ans. Choisir de devenir allemand ou de rester français n’a pas la même signification familiale, patrimoniale et psychologique pour Jules et sa sœur, et pour leur cousine germaine.
La première promotion de Jules, nommé receveur de 5ème classe le 12 décembre 1872, permet à toute la famille de quitter Chalamont pour partir vivre à Saint-Sauveur-en-Puysaie dans l’Yonne. C’est là que sa sœur, Jeanne, rencontre et épouse le 8 mars 1875 Edouard Catrix. Bientôt, Jeanne, son époux et leur petite fille Marie Louise vont quitter Saint-Sauveur pour aller s’installer au Vésinet, en Seine-et-Oise, où Marie Fanny Pelletier de Chambure s’installe également un moment, et où une partie des cousins germains va habiter.
Le 9 février 1878, Jules, désormais vérificateur de 2e classe, est muté à Digne, dans les Basses Alpes. Il n’y reste que peu de temps et le 2o janvier 1879, il prend ses fonctions à Vervins, dans l’Aisne, comme vérificateur de seconde classe, puis arrive en janvier 1881 à Soissons, où il va faire carrière pendant plus de dix ans. Sa mère partage son temps entre le Vésinet et Soissons, entre sa fille et son fils. Jules prend du galon, et se rend probablement lui aussi régulièrement chez sa soeur.
Une des fonctions de Jules est de représenter l’état quand une caserne est déclassée et rendue à la ville. C’est le cas le 11 novembre 1884, où par délégation du directeur général des domaines, il représente l’état lors du déclassement des fortifications militaires de Soissons.
Le 7 septembre 1886, Marie Fanny Pelletier de Chambure décède à Prémontré, petite localité proche de Soissons. C’est Jules, son fils toujours célibataire à 39 ans, qui déclare le décès.
Est ce le décès de sa mère qui le pousse à chercher une épouse ? Ou bien son avancement régulier lui permet il enfin de trouver du temps pour avoir une famille ? Depuis janvier 1888, Jules est sous inspecteur de 1ère classe, la prochaine étape dans sa vie professionnelle sera de réussir le concours lui ouvrant l’accès à la fonction de Conservateur des Hypothèques.
Comment rencontre t’il sa future épouse, Mathilde Joly de Brésillon, 32 ans ? Il est probable que ce soit un mariage de raison, arrangé par la soeur de Jules.
Jules a 42 ans, Mathilde en a 32.
Ils vivent à Soissons, 2 rue des pieds déchaux. C’est là que leur fils Jacques André vient au monde le 24 septembre 1889.
Dans l’album de Marie Jeanne Jung, ces deux portraits faits chez Macagno, photographe à Soissons, sont très certainement ceux de Jules et de son épouse Mathilde, vers 1890.
A l’été 1893, Jules réussit le concours de conservateur des hypothèques, et il est muté à Chateau Thierry, où il reste sept ans.
Sa promotion suivante, conservateur des hypothèques de 1ere classe, lui permet d’accéder à un poste à Valognes dans la Manche, où il reste 5 ans.
D’autres promotions sont possibles, liées au volume d’affaires que traite une recette de l’enregistrement. Comme le receveur, le conservateur des hypothèques doit mettre en place un cautionnement dont le montant correspond au volume des affaires traitées par la recette. Pour monter en grade, il faut donc à la fois avoir un bon dossier, être bien noté par sa hiérarchie, et également avoir un patrimoine qui permet de mettre en place un cautionnement correspondant au poste convoité.
Dans le dossier de Jules, il y a une fiche remplie à partir de son dossier et complétée pour lui permettre d’accéder à la fonction de Conservateur des hypothèques d’Abbeville, dans la Somme. Il y est noté qu’il peut fournir un cautionnement en immeubles de 75 000 francs, et en rentes nominatives sur l’Etat de 23 300 francs. Un patrimoine plutôt confortable. Son dossier nous en apprend plus sur lui, sur son comportement professionnel.
Le 27 septembre 1911, Jules fait valoir ses droits à la retraite. Il a 64 ans, il travaille pour la Direction de l’Enregistrement depuis environ 40 ans.
Jules et Mathilde restent à Abbeville. Jules fait du vélo, il est adhérent à l’Union Vélocipédique de France.
Le 2 janvier 1914, Jules décède à son domicile, 40 rue Ledien, à Abbeville. Il avait 67 ans. Sa soeur Jeanne va vivre jusqu’en 1924, et son épouse Mathilde lui survivra jusqu’en 1942.
Sources et liens
- Wikipedia – Direction générale de l’Enregistrement
- Wikipedia – Surnuméraires de l’Enregistrement
- Gallica – Titre : Manuel du surnuméraire de l’enregistrement et des domaines (8e éd.) / par Flour de Saint-Genis,… Auteur : Flour de Saint-Genis, Henri (1800-1869). Auteur du texte Éditeur : Delamotte (Paris) Date d’édition : 1864