Les 16 quartiers d’Antoine Vialar – Un bilan 2012

Quand j’ai commencé à consacrer sérieusement du temps à la généalogie, il y a un peu plus d’un an, fin 2011, seuls mes enfants, pour lesquels je remonte les branches paternelle – donc celle de mon mari – et maternelle – la mienne – , avaient leurs 16 quartiers. Connaitre les 16 quartiers d’un individu, c’est connaitre ses 16 arrières arrières grand parents, au moins de nom.

Puisqu’on est en période de bilan, j’ai voulu regarder le chemin parcouru en 2012 et j’ai pensé que le quantifier en terme de « quartiers » retrouvés serait significatif.

J’ai utilisé pour ca un fichier Excel fait par Tatiana que j’ai un peu modifié. Maintenant que je l’ai complété je le trouve très instructif et je pense m’en servir tous les ans pour faire le point sur l’avancée de mes recherches et orienter l’année à venir.

16_quartiers_2012

 

Quels enseignements tirer de cette analyse ?

  • La branche agnatique de mon mari disparaît très vite. Ce n’est pas une surprise, son père est né à Odessa, imaginez donc mes difficultés pour obtenir le moindre renseignement. J’ai bien trouvé un généalogiste sur place qui a fait des recherches sur une des deux familles vers 1850, mais il ne parle que russe. Néanmoins, je tiens au moins à trouver l’acte de mariage en septembre 1868 à Odessa de Teresa Porro et Eduard Kuehner, les grands parents maternels de mon beau père. Je connais la date, je connais le lieu, j’ai trouvé confirmation de l’acte dans les tables de l’église luthérienne d’Odessa. C’est un de mes grands objectifs 2013, je le crois réalisable avant l’été.

 

  •  Dans la famille de ma belle mère, la branche paternelle a été plutôt simple à remonter. Il s’agit de familles « connues » sur le plan de la généalogie, ayant fait l’objet de monographies dans certains cas, le chemin est presque fléché ;  il me suffit de valider chaque étape. J’avance bien, je suis actuellement bloquée en Alsace avant la révolution pour des problèmes de lecture d’actes en allemand gothique. Avant d’aller plus loin, je vais donc en 2013 tenter d’apprendre à déchiffrer ces actes.  Concernant la branche maternelle de ma belle mère, je n’avais pour l’instant pas avancé, car les recherches devaient se faire en Charente. L’ouverture en 2013 des archives en ligne va me permettre de progresser et je m’en réjouis. 

 

  • J’ai beaucoup travaillé sur les origines de la famille de ma mère, dans le Poitou principalement, et je suis remontée assez loin. Aussi ai je une majorité d’ancêtres dotés de leurs 16 quartiers dans cette branche. Mais la surprise vient du fait que mon plus vieil ancêtre doté de ses 16 quartiers, Antoine Vialar, habitant du Tarn, se trouve étonnamment dans la branche de mon père. C’est une vraie surprise, la branche tarnaise est antérieure à 1850 et a été une des surprises de 2012. Mais quand j’y réfléchis c’est plutôt logique. La communauté généalogique sur le Tarn est très dynamique, le nombre d’actes notariés numérisés par des particuliers, toujours prêts à aider, est phénoménal. En conséquence on avance très facilement. En fait, je devrais même avoir plus d’ancêtres « complets » dans le Tarn si j’avais été juste un peu plus organisée .

antoine_vialar_1

 

 

  • Ce tableau met enfin en évidence la dispersion catastrophique de mes recherches : je vais là où le vent me mène sans suivre le moindre cap. C’est ainsi que certains de mes ancêtres, à une époque ou sur une paroisse où les registres sont nombreux et bien tenus, se voient dotés d’une ascendance complète, alors que plus près de moi dans l’arbre certaines générations présentent beaucoup trop d’inconnues. Il va falloir que je me discipline. J’ai commencé depuis deux mois à recentrer mes recherches, il était temps. Je vais essayer en 2013 d’avancer par génération, avec une connaissance aussi complète que possible de la fratrie avant de passer à la génération précédente. Malheureusement, je ne peux pas suivre le même cheminement pour la totalité des quatre branches qui m’occupent. Mais au moins pour tout ce qui est disponible numériquement en France, c’est la démarche que je vais essayer de respecter. Au stade où en sont mes recherches, je pense que c’est ainsi que je trouverai de nouvelles pistes.

 

Maintenant que les objectifs sont cernés et que les fêtes sont passées, il est temps que je me remette au travail.

Rendez vous fin 2013 pour voir si mes recherches ont progressé conformément aux objectifs que je viens de me fixer.

Sources et liens
  • Yvon Généalogie

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