Les sept soeurs, à la croisée du roman et de l’histoire familiale



Connaissez vous le mot-dièse #VendrediLecture ? Des internautes sur les réseaux sociaux l’utilisent pour partager chaque vendredi leur lecture du moment, et donner des idées de lectures à d’autres.

Un groupe de généalogie génétique sur Facebook a lancé l’année dernière un nouveau groupe pour échanger, eux aussi, sur leurs lectures. Ce groupe est international, majoritairement américain, et j’y pioche parfois des idées de lecture.

C’est ainsi qu’en janvier, j’ai entendu parler d’une série de romans « The Seven Sisters » par Lucinda Riley, auteure que j’avoue ne avoir connu à l’époque.

Curieuse, j’ai découvert que Lucinda Riley – voir sa fiche sur Babelio – écrit des sagas familiales, le genre de best-sellers que je dévore, mais dont je ne me glorifie pas d’aimer la lecture.Oui, j’ai des goûts simples et je ne suis pas une intellectuelle, il est temps que je l’admette.

Sur Babelio, j’en découvre un peu plus sur la série des Sept soeurs.

Lors du Nouvel An de 2012, en regardant le ciel étoilé, elle a eu l’idée de faire une série ambitieuse, de plusieurs tomes, basée sur la légende de la constellation des Sept Sœurs. Les livres raconteraient le destin de sœurs adoptées qui traversent le globe à la recherche de leur passé, avec un père mystérieux, Pa Salt.

Je me suis laissée tenter, et alors qu’approche l’été et peut-être les heures de farniente au calme, j’ai eu envie de partager avec vous cette idée de lecture.

Pourquoi vous parler de romans dit « féminins » sur un blog de généalogie ? Parce qu’en fait, ces romans parlent de quête des origines, des liens du sang et des liens du coeur, nous promènent à travers le monde, aujourd’hui et jadis, et qu’un généalogiste curieux de belles histoires peut facilement se laisser prendre à cette histoire.

Tout commence par la mort de Pa Salt, un homme riche et mystérieux, qui dans son château des bords du lac Léman, a adopté régulièrement des bébés, six petites filles en tout, auxquelles il a donné les noms des étoiles de la constellation des sept soeurs. A sa mort, donc, chacune des soeurs, maintenant de jeunes adultes, reçoit une lettre, contenant un objet indice. Dans la roseraie, pa Salt a fait construire une sphère armillaire qui permet à chacune de connaitre la position géographique de sa naissance – ou plutôt de ses origines. Avec ces quelques indices, chaque soeur va partir, à son rythme, à la rencontre de son histoire familiale. Une sorte de recherche généalogique sans acte, sans analyse ADN, qui à chaque tome nous emmène en un lieu et une époque différente.

Carlo plato, sfera armillare, roma 1578.JPG
Par SailkoTravail personnel, CC BY 3.0, Lien

Avec Maia, l’ainée, nous voyageons entre Rio de Janeiro et Paris, à l’époque de la construction du Cristo Redentor, à la Closerie des Lilas, dans l’atelier du scuplteur Paul Landowski. Ally la seconde nous emmène en Norvège, dans le monde de la musique, et le livre est rythmé par la Chanson de Solveig. Avec Star, c’est en Angleterre que nous partons, voyageant du Lake District à Londres ou un manoir du Kent, rencontrant Beatrix Potter ou Edward VII.

Depuis Ally, et surtout avec Star, dont j’ai beaucoup aimé l’histoire, je suis totalement sous le charme. Le charme du récit, qui mêle des destins de femmes modernes découvrant leurs ancêtres des siècles précédents, le charme de la puissance évocatrice de l’Histoire vue par les personnages qui l’ont traversée, le charme romanesque aussi des histoires d’amour de cette saga.

Pourtant, j’ai failli interrompre ma lecture lors du premier tome, quand l’aïeule de Maya, à Paris en 1929, voit des artistes autour d’elle boire de l’absinthe à la Closerie des Lilas. J’avoue avoir arrêté de lire, être allée vérifier que oui, l’absinthe est interdite de consommation en France depuis 1915. Non personne ne pouvait consommer d’absinthe à la terrasse de la Closerie des Lilas en 1929. Et si l’auteure avait laissé passer cette erreur, combien d’autres y avait il dans ce livre, que j’étais incapable de repérer ? Mais à ce stade de ma lecture, j’avais envie de connaître la suite, de savoir ce qu’il arriverait à Izabel la belle brésilienne, et si Maïa trouverait la paix … et l’amour. Rappelez vous, c’est une saga familiale, et on aime bien les histoires d’amour dans les sagas familiales. Alors j’ai fini de dévorer le livre – au diable les détails historiques remarqués par hasard – et comme habilement la fin du livre laissait entrevoir un nouveau mystère, j’ai vite vite acheté le second. Je pense que d’ici la fin de l’année, j’aurai terminé cette saga et pris beaucoup de plaisir à cette découverte.

Vous avez envie d’évasion ? Laissez vous tenter ….

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